dimanche 22 juin 2008

Pop ! Corn My Heart

Tout le monde a vu recemment ces trois petites vidéos (, et ), où la même expérience était réalisée : faire du pop corn avec du maïs, mais non pas à la poêle ou au micro onde mais avec 3 ou 4 portables autour de quelques grains de maïs ! Originale expérience qui fait peur car elle s'avèrent concluante sur chaque vidéos !

C'est malheureusement mon rôle de decevoir tout le monde, il s'agit (et c'est réussit) d'un immense buzz (c'est le titre de mon blog quand même), ie d'une plaisanterie ! C'est en effet la marque Cardo Systems, fabriquant d'oreillettes bluetooth qui a diffusé ces trois vidéos sur le net. La preuve à l'appui (rien à voir avec le Dr. Cavanaugh).


En gros : "On vous a bien eux" Mais ils sont content car plus de 10 millions de personnes ont vu leurs vidéos depuis leur lancement du 28 mai (soit en moins d'un mois !)

En cherchant sur youtube on ne trouve que ces trois vidéos là principalemment, mais vont arriver très vite parodie et plagiat puissque cela ne fonctionne pas.

Des témoignages assurent que si les grains sont bien préparés, ie prêt à eclater tellement chaud, alors l'expérience fonctionne...

Mais la science n'a toujours rien démontré, il n'y a pas de conclusion possible pour le moment. Le problème étant que l'on ne pourra voir que les effets à long termes, c'est à dire sur nous !

mercredi 18 juin 2008

Sécu : c'est pas le Trou ? Mais le temps passe...

La sécurité sociale (Sécu pour les intimes) est un ensemble d'institutions qui protégent les Français des risques sociaux (que l'on va détailler juste en dessous).

D'un point de vue fonctionnel, la Sécu est destinée à assister financièrement ses bénéficiaires qui rencontrent différents événements coûteux de la vie. Elle est formée de 4 branches principales :

  • La branche « Maladie » (maternité, paternité, invalidité, décès, Accidents du travail et maladies professionnelles) ;
  • La branche « Vieillesse et veuvage » (retraite);
  • La branche « Famille » (dont handicap, logement, RMI, CAF, alloc...) ;
  • La branche « Recouvrement ».

On appelle régime l'ensemble de droits et obligations réciproques des employés (et de leur famille), des patrons, et d'une caisse de sécurité sociale. 80% de la population est au régime qu'on appelle général. D'autres régimes existent tels que le régime agricole, le régime social des indépendants (RSI), et des régimes spéciaux pour des privillégiés (les habitants d'Alsace et Moselle, divers politiques, EDF-GDF, SNCF...)

Pour le régime général il existe 4 caisses bien connues :
  • La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) qui gère les branches maladie et Accidents du Travail Maladies Professionnelles ;
  • La Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) qui gère la branche famille ;
  • La Caisse nationale de l'assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAVTS) qui gère la branche vieillesse ;
  • L’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) créée pour coordonner les organismes de la branche recouvrement et assurer la gestion centralisée et commune de la trésorerie du régime général.

Le financement des caisses est principalement assuré par des cotisations sociales : parts salariales, parts patronales et la contribution sociale généralisée. De plus l'État reverse à la Sécu le produit de diverses taxes sur des produits affectant la santé (voilà pourquoi les clopes sont si chères et que le prix de l'alcool risque d'augmenter)

Le déficit de la Sécurité sociale en France est en fait le déficit comptable entre les recettes et les dépenses du Régime Général. Ce déficit oblige la Sécu a emprunté de l'argent, contribuant ainsi à la dette des administrations de sécurité sociale, qu'on apelle souvent le Trou de la Sécu, qui fait partie evidemment de la dette publique de la France.



La CCSS (Commission des comptes de la Sécurité sociale) a publié ses previsions hier et annonce ainsi selon elle 8,9 milliards d'euros de déficit pour le régime général.



La blague du jour restant ceci : "Avec sa collègue Roselyne Bachelot (Santé), le ministre du Budget a maintenu l'objectif du retour à l'équilibre des comptes pour 2011." En gros dans 3 ans, le trou de la Sécu ne sera plus qu'un mauvais cauchemard ! Autant dire que Didier Deschamps ne sera pas le prochain entraineur de l'équipe de France.

Les recettes des quatre branches sont en hausse (+4,4% en moyenne) et atteindront les 293 milliards d'euros, les dépenses dépassant les 302 milliards.





On peut s'amuser à comparer avec les previsions de la LFSS* réalisé en 2007 (*Loi sur le Financement de la Sécu) dont voici un extrait (dont l'intégralité est dispo ici en pdf) :

"Le déficit de l’ensemble des branches du régime général est estimé pour 2008 à
8,9 milliards d’euros, [...] Le solde de la branche maladie atteindra -4,3 milliards d’euros en 2008. Celui de la branche vieillesse continuera de se creuser (-5,1 milliards d’euros) sous l’effet du dynamisme des départs à la retraite. Après plusieurs années déficitaires en raison notamment du succès de la mise en place de la Prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE), la branche famille retrouvera l’équilibre en 2008."

Pour le réduire on a essayé plein de trucs : diminution du montant des prestations, augmentation des cotisations, instauration de franchises, nouvelles contributions (CRDS, CSG, TVA sociale...), usage de médicaments génériques...

Cela dit, on n'autorise toujours pas le fait pour le pharmacien de donner la stricte dose prescrite, quitte à ouvrir une boîte de médicaments, comme cela se fait dans de nombreux États, n'est toujours pas permis en France. Mais le lobby des instituts pharmaceutiques ne le permettra jamais et continuera de fabriquer des medicaments en boite de 12 alors que le médecin en prescrira 10, ça en fait 2 de vendus en plus et ça fait du bénéf à l'Institut Pasteur !

Réponse d'Eric Woerth (Bercy) à tout ça : « Sans mesures supplémentaires, le déficit du régime général en 2008 serait proche de 13 milliards d'euros », et de rajouter : « Si ce PLFSS amorce le redressement, il nous faudra aller beaucoup plus loin ».

La Sécu elle dans son coin continue à faire son trou, et ça Eric ça lui sort par les trous de nez...

mardi 17 juin 2008

Bien mal kaki ne profite jamais

Rien à voir avec la suite du film de Verhoeven (ndr: The BlackBook), non, un simple livre qui sortira demain à 13h aux éditions Odile Jacob/La documentation française pour la modique somme de 18 € (quand même !) en version papier sous le doux nom de: "Livre Blanc de la Defense". Pour ceux tellement impatient de le lire, la version pdf est disponible en deux parties : ici et ; et le tome 2 (débats et annexes est aussi disponible en pdf : )

Le discours à 10h50, à Porte de Versailles, qu'a prononcé notre omnipresident (en tant que chef des armées) devant 3 500 militaires, policiers et civils des ministères de l’Intérieur et de la Défense, prefets de départements et quelques ministres, resume en fait le contenu de ce fameux Livre Blanc.

Mais qu'est ce que c'est ? Un Livre Blanc est un document ou une officiel publié par un gouvernementorganisation internationale afin de rendre officiel un rapport. Il a souvent pour objet de faire des propositions de long terme. Ils contiennent ainsi un ensemble argumenté de propositions d’action communautaire dans un domaine spécifique.

Le dernier Livre blanc sur la défense, "« Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale » , avait été publié en 1994 et dont le president de comission était Marceau Long (vice président du conseil d'Etat à l'époque).

Voyons maintenant les principaux points abordés par ce WhiteBook :

- Un effort massif d'investissement sur le renseignement, notamment d'origine spatial (les satellites d’observation, les capacités d’écoute et la détection et l’alerte des tirs de missiles balistiques), la création d'un poste de coordonnateur du renseignement à l'Elysée et du Conseil National du Renseignement.
- Réductions d'effectifs et fermetures de casernes, en effetla suppression de 54.000 postes est etalée et sera achevée "d'ici six ou sept ans" . A terme, l'armée française comptera donc 225.000 hommes. Plus precisement les effectifs de l’armée de terre baisseront de 17%, ceux de l’armée de l’air de 25 %, enfin, ceux de la marine de 11%.

- Développement de l'Europe de la Défense et un rapprochement avec l'OTAN que la France avait quitté en 66 suite à une decision du Grand Charles, mais Nico aime tellement les States...

- Le budget consacré à la Défense reste inchangé mais progressera à partir de 2012 (fin du quinquenat de Sarko), promettant ainsi aux armées 377 milliards d'euros d'ici 2020, dont 200 milliards pour leurs seuls équipements.

- La guerre informatique est aussi une préoccupation majeure du Livre blanc, car les menaces dans le cyberespace sont multiformes: blocage malveillant, destruction matérielle, neutralisation informatique, vol ou altération de données, voir prise de contrôle d'un dispositif à des fins hostiles. Et pour cause, selon le rapport, « en 2011 la planète devrait compter plus de 1,5 milliard d'internautes (...) envoyant entre 100 et 200 milliards de messages électroniques par jour ». Un scénario à la Die Hard 4 est donc à craindre parait-il et pour cela on annonce la création de l'Agence de la sécurité des systèmes d'information.

Un projet audacieux donc mais respectable qui est certes discutable sur certains, notamment le raliement à l'OTAN qui serait surement mal interpreté par certains pays. La tâche la plus ingrate reviens maintenant à Hervé (ndr : actuel ministre de la Defense) qui devra annoncé début juillet quelles casernes et qui sera viré !

Repos pour Sarko.

dimanche 15 juin 2008

Et après le NON ?

On l'a tous entendu, il a fait la une de beaucoup de quotidiens dernièrement et se resume à trois lettres assez destabilisantes : NON. Un refus à 53,4% des 3 milions d'electeurs irlandais (seul 53,1% des electeurs ont été voté...) pour ratifier le traité de Lisbonne, assez gros (274 pages en pdf pour ceux qui ne dorment plus la nuit et sur qui arte n'a aucun effet) et qui a pour objectif de rattraper le coup du refus des français et des hollandais en 2005 d'adopter le traité sur la Constitution Européenne. Je n'evoquerais pas dans cet article les différences entre les deux traités car j'ai envi de finir cet article avant ce soir, mais parlons plutôt de maintenant.

Que va t'il se passer ? On y était presque pourtant... La grande majorité des pays membres l'avait ratifié, par voix parlementaire certes (et donc sans consultation des electeurs pour eviter de de voir simplifier un traité déjà simplifier à nouveau)et il restait entre autre l'Irlande et la Republique Tcheque toute deux hesitante. Mais alors pourquoi les Irlandais ont du voter ? C'est dans leur Consitution à eux (celle du pays), pour des decisions de cette envergure, le referundum est obligatoire et le vote (forcé) au Parlement est donc inenvisageable... Mais alors qu'est ce qu'on fait ? ll devait entrer en vigeur le 1er janvier prochain ce traité, la c'est plutôt mal barré...

Du coup méthode Schadock, on y va franco, re un referundum en Irlande (ils vont changer d'avis se rassure t'on à Bruxelles si tous le monde a dit oui) un peu plus tard, le temps que les autres pays moins frileux le ratifie aussi. Certes Dublin, à moins de se mettre en retrait de l'UE, n'ait d'autre choix qu'un nouveau vote populaire. Et Jean-Pierre Jouyet (secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes) est même prêt s'il le faut à completer le texte d'un protocole additionnel répondant aux inquiétudes spécifiques des Irlandais. (maintien de la neutralité irlandaise, de l'interdiction de l'avortement et du droit de veto dans le domaine fiscal...)
(Pour ceux qui s'en souvienne le même scénario c'était déroulé en 2001 pour le traité de Nice, c'est à dire que les Irlandais voterais un "OUI, MAIS...").

L'Irlande n'a pourtant pas à se plaindre de l'Union Européenne, elle a en effet bénéficié de tous les fonds européens : 58 milliards d’euros depuis 1973, et elle a connu une extraordinaire poussée de croissance : 7 à 11% du PIB, dans les années 90. Aujourd’hui encore, son taux de croissance fait des envieux chez ses voisins européens : 4,7% en 2007 ; et un taux de chômage de 5,5%, même s’il augmente il est vrai L’Irlande est citée comme étant la plus belle réussite de l’Europe : en 1973, quand l’île fait son entrée dans la communauté, c’est le pays le plus pauvre de l’Europe. Aujourd’hui, elle se trouve dans le peloton de tête !

On parle d'un certain "Mr. No", rien à voir avec le Dr. No ennemi de notre James, non un mystérieux homme d'affaires de 40 ans : Declan Ganley.Il a fondée une assoc (Libertas), et a collecté selon lui 1,3 million d'euros pour combattre le référendum, le plus gros budget de la campagne. La provenance des fonds reste obscure. Une enquête du journal Irish Times a souligné ses liens avec l'armée américaine à laquelle l'une de ses sociétés basée aux Etats-Unis, Rivada, fournit du matériel de communication. Il s'est donc félicité du résultat qui met fin selon lui à un traité "antidémocratique". La prétendue perte du droit de veto irlandais en matière de fiscalité était l'un de ses arguments chocs, comme la "perte du commissaire permanent" dans le nouveau processus de rotation à la Commission européenne.

Notre omni president ne doit donc pas s'en faire en esperant qu'après la ratification du traité par tout les pays de l'UE (sauf l'Irlande), ce qui ne sera pas facile dans un premier temps ; Après ceci donc, l'Irlande aura le temps de changé d'avis et de faire un nouveau referendum et s'il le faut d'imposer des closes spéciales irlandes dans ce Mini Traité.

Advienne que pourra doit se dire Nicolas...

samedi 14 juin 2008

Le Bracelet electronique, ça sera automatique ?

Le nombre de personnes détenues dans les prisons françaises ayant atteint un nouveau record en juin (63.838), on ne trouve rien de mieux à faire place Vendome que de relancer le même disque en boucle avec un brin de goût du jour ce qui nous donne, par exemple, dans les propos de Didier (porte parole du Ministère) la promesse de 2.800 places supplémentaires dès la fin d'année et que l'objectif du gouvernement était de parvenir à une capacité pénitentiaire de 63.500 places en 2012.

Si on ecoute la philosophe Dalida qui nous rapelle de faire attention à ses "Parole, parole, parole..." Un mensonge donc ? Non, juste un objectif qui ne sera pas atteint. A moins que ? Mais à moins que quoi ? Mettre moins de personnes en prison ? Mais comment ?

Ce dernier 11 juin, on parlait beaucoup d'un projet du loi pénitentiaire visant à désengorger les prisons, déjà critiqué par le principal syndicat de magistrats (USM), dont la version transmise au Conseil d’Etat circule depuis mardi soir. En effet l'inconvenient de beaucoup de loi pénitentiaire été repressive ( Sarko, Perben I & II et celle du 10 aout recemment) et ont fait grimper le nombre de détenus de 25% depuis 6 ans !

Analysons brievement le contenu de ce projet. C'est un texte de 48 articles prévoit notamment une formule d'assignation à résidence avec bracelet électronique, à la place de la détention provisoire, et un assouplissement des conditions d'aménagement de peines permettant une libération anticipée. Le texte propose que pour les peines inférieures ou égales à six mois et dans les cas où «il reste quatre mois à exécuter», ce type de surveillance (ndr : le bracelet electronique) devra être «ordonné» (sauf circonstances exceptionnelles). Pour les peines inférieures à deux ans, il devra être systématiquement examiné. Le projet de loi prévoit également de diminuer la détention provisoire (avant le procès) en y substituant un système d’assignation à résidence sous bracelet électronique chaque fois que possible.

Petit rappel historique sur le bracelet electronique : Créé par une loi de 1997, le bracelet électronique est aujourd'hui imposé à 3 215 détenus en France. Dont 333 dans l'Ouest. La plate-forme régionale de surveillance des détenus est installée à Rennes.

Mais Le texte ne parle pas que du bracelet electronique, non. Il contredit aussi totalement les propos de Dada ! Elle qui avait promis une personne par cellule, on retrouve le contraire dans ce projet de loi : Les détenus provisoires seront placés «soit en cellule individuelle, soit en cellule collective, sous réserve que celle-ci soit adaptée au nombre de détenus qui y sont hébergés et qu’ils soient reconnus aptes à cohabiter» , qui ajoute même qu’il sera possible de déroger totalement à la cellule individuelle pendant encore cinq ans, ie au moins jusqu'à la fin du mandat de notre omni-président.

D'autres idées en vrac dans ce texte : «régimes différenciés» ie traitement en accord avec la personnalité, les efforts de réinsertion et la dangeurosité (du gagnant gagnant comme dirait la non future secraire du PS !), la possibilité de pratiquer sur les détenus des fouilles corporelles «internes» (ndr : comprendre tr), jusque-là théoriquement interdites.

De bonnes idées aussi dans ce projet : accès généralisé au téléphone, pour les prévenus et pour les condamnés, «sauf s’il apparaît que les communications risquent d’être contraires à la réinsertion du détenu ou à l’intérêt des victimes», proclamation de l’importance des liens familiaux avec quelques mesures à la clé (visites sans surveillance, espaces aménagés pour les enfants), inscription sur les listes electorales et et élire domicile à la prison, ce qui peut leur ouvrir l’accès à un certain nombre de prestations sociales (ce volet sera complété par dispositions concernant le RMI, prévues dans une autre loi que prépare Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté).

L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) a fait remarquer que le principe du bracelet électronique pour les placements sous contrôle judiciaire avait déjà été voté dans une loi adoptée en 2002, sans suites. "C'est une démarche de communication", a dit Laurent Bedouet, son secrétaire général. De la poudre aux yeux alors ? Oh l'insolent ! L'USM estime que le projet est en contradiction avec les autres textes de Rachida Dati qui favorisent l'incarcération, notamment celui instaurant depuis août 2007 des peines de prison minimales pour les récidivistes.

De plus, ce qu'il manque à ce projet, ce sont les moyens indispensables au développement de ce type de mesure. Les Conseiller d'insertion et de probation (CIP) gère en moyenne 120 dossiers chaucun !

Alors on s'affole pas le projet de loi devrait certes être présenté rapidement en Conseil des ministres, mais débattu à l’Assemblée nationale à la rentrée. Parceque l'idée du bracelet electronique pour libérer des sièges en prisons c'est une chose, mais qu'ils mettent les sous pour ça aussi... Est-ce une bonne idée ? Vaut t'il mieux ça ou construite d'autre prisons (193 déjà en France) ? Mais il faut les moyens aussi pour ça...
On assimile souvent le bracelet electronique à la numérotation, la surveillance, la fin de la liberté... L'idéal serait en fait de pouvoir choisir d'être enfermé mais pas bracelé ou d'être dehors mais attaché. Mais un idéal trop compliqué pour notre belle administration française.